« Par moments il fermait les yeux, parfois il se balançait d’avant en arrière. Ses mains étaient agiles et rapides, leur mouvement communiquait le sentiment de quelque chose d’essentiel, de très beau, comme une métaphore bien réussie, un idéal de style, une manière d’être au monde. »
Gianrico Carofiglio s’est inspiré d’une histoire vraie pour construire son roman.
Trois heures du matin raconte l’histoire d’un jeune garçon épileptique. Ses parents sont séparés, mais ils ont à coeur de trouver le bon traitement pour Antonio. Non satisfait des médecins italiens, c’est en France, à Marseille, qu’ils vont consulter un spécialiste de la question.
Trois heures du matin c’est surtout une relation père-fils qui se révèle au coeur de la cité phocéenne. En l’espace de quarante-huit heures, c’est toute la pudeur des sentiments qui s’exprime. Les mots expliquent les maux, la musique (re)donne la vie, de la (re)connaissance survient l’acceptation.
J’ai été charmée par la belle écriture de Gianrico Carofiglio, simple, sensible, fluide, mais plus que tout, cette relation familiale a fait chaviré mon coeur.
Une révélation !
Résumé :
En juin 1983, un Italien de dix-sept ans se retrouve à Marseille avec son père. Pour finaliser un traitement médical, on préconise au jeune homme de ne pas dormir durant quarante-huit heures et de prendre à intervalles réguliers des amphétamines. Son père l’accompagne.