« C’est alors qu’Alice les sentit monter. Du plus profond de son être. Des larmes d’un genre nouveau menaçaient de la submerger. Pour une fois, elles n’étaient pétries ni d’amertume ni de frustration. C’étaient des larmes de libération qu’elle aurait voulu laisser couler encore et encore. Comme une purge des regrets et rancoeurs accumulés. Elle les étouffa pourtant sans un sanglot, que les enfants prirent heureusement pour un hoquet. »
J’ai choisi ce livre pour sa couverture… Et oui, que voulez-vous ? Des livres…
Le titre qui vient de sortir chez Pocket a d’ailleurs gardé le même visuel que sa version grand format.
L’atelier des souvenirs est un roman qui prend source dans l’écriture, ou plus exactement un atelier d’écriture. La jeune Alice, en proposant cette activité à des pensionnaires de maisons de retraite, va découvrir la vie de Georges, Lucien, Jeanne, Élisabeth, Suzanne, Germaine.
C’est un roman inter-générationnel rempli de petites joies, de grands espoirs. Les courts chapitres donnent la parole à chacun. Des récits d’amitié, d’amour, avec ce qu’il faut de tendresse et d’humour. Mais on n’échappe pas à la morosité de certains ou au caractère bougon ou bourru d’autres.
Anne Idoux-Thivet offre au lecteur de belles rencontres, des bons sentiments.
Un feel-good émouvant. Un joli coup de coeur ❤
Résumé :
Jeune diplômée un peu timide, Alice végète à Paris. La maison héritée de sa grand-mère, dans la Meuse, sera l’occasion d’un nouveau départ. Armée de son seul courage, elle propose ses services aux maisons de retraite environnantes. Son idée ? Animer des ateliers d’écriture auprès de pensionnaires qui ne demandent qu’à se raconter. Germaine la bougonne, la très posée Suzanne, l’impeccable Georges, Jeanne, Lucien… Tous lui ouvrent bientôt leur boîte à souvenirs. Mais il est une chose qui les intéresse bien plus que leur passé : l’avenir d’Alice, ce cœur solitaire qu’ils vont s’employer à rallumer…