« Ce n’est pas pour réaliser un rêve de petite fille que j’ai choisi de m’unir à lui pour la vie. Ce n’est pas par fierté que je veux qu’il revienne. C’est parce que c’est lui, parce que je suis plus heureuse quand il est à mes côtés, parce que j’aime ses qualités autant que ses défauts, parce que je fonds en reconnaissant son regard dans celui de notre enfant, parce que sa peau me fait frissonner, parce que sa voix m’apaise, parce que je n’ai jamais autant ri avec personne, parce qu’il sait tout de moi, mes forces, mes failles et mes angoisses, et qu’il m’aime comme je suis, parce que c’est ma main dans la sienne que je veux traverser cette existence. »
C’est toujours un plaisir de lire Virginie Grimaldi.
Avec Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, l’auteur nous offre une histoire d’une grande sensibilité, mais n’oublie pas l’humour, ce qui fera passer le lecteur (la lectrice ?) du rire aux larmes.
Pauline peut certainement le déclarer, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Au fil des pages, on découvre que derrière une séparation douloureuse, il y a autant de secrets de famille et de sujets tabous : dépression, alcoolisme, homosexualité, deuil … Dans le désordre, et j’en oublie !
Tant et si bien qu’on a l’impression que l’auteur y a mis beaucoup d’elle-même.
Un récit dense, douloureux et délicieusement émouvant.
Résumé :
« Je ne t’aime plus. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Interessant …???
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Oui !
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