« Le passé ne repasserait jamais plus par Al, il ne se déclinerait jamais plus au présent des souvenirs. Le présent dégorgeait le passé tout en aspirant l’avenir d’Al et de son entourage. »
Ce petit caillou est un petit bijou ! Avec une écriture douce, mais néanmoins dynamique, Cendrine Varet signe une histoire de petits vieux au coeur d’une MDR – comprenez : maison de retraite 😉
Sans voyeurisme, ni misérabilisme, l’auteur clame son amour pour « le cœur des Vieux, les vieux cœurs cassés, usés, rapiécés, hors d’haleine, rabotés, brûlés, recousus, déchirés, écorchés, froissés comme des feuilles d’automne diaphanes. »
On tombe sous le charme des personnages si vivants et aux caractères bien trempés.
Un tout petit caillou est un roman qui restitue sans concession le quotidien de ceux qui ne peuvent plus vivre de manière autonome en dehors d’une structure d’accueil.
Un hymne à la vie émouvant et percutant.
Résumé :
À 83 ans « et des poussières », comme il aime à le rappeler, le Petit Vieux est doté d’un sacré caractère et ne manque pas d’énergie. Alors, lorsqu’il est placé de force dans une maison de retraite qui lui interdit d’y emmener son compagnon de toujours, son chien Alibi, le Petit Vieux sent poindre une idée qui se transforme rapidement en obsession : prendre la tangente.
Mais quand on est enfermé à la MDR, la « Mort de Rire », comme il la surnomme — oui, le Petit Vieux ne manque pas d’humour —, un établissement sous haute surveillance où trouver des alliés paraît aussi improbable que retrouver la mémoire le serait à cette vieille bique d’Al, s’évader prend des airs d’opération commando redoutable.
Mais il suffit parfois d’une rencontre, d’un éclair aussi vif qu’une bulle de champagne, pour faire basculer une fin de vie que l’on croyait toute tracée. Et le cœur du Petit Vieux n’est pas près de se remettre de ce qu’il s’apprête à vivre…
Il a l’air bien optimiste ce livre qui se déroule dans une MDR…
sa lecture doit être bien inspirante 😉
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