« Le vent joue avec les frondaisons des arbres du parc. Les feuilles vertes bruissent doucement tandis que des oiseaux pépient avec entrain. Les deux enfants, eux, n’ont pas le cœur à la fête.
Leur journée d’école a été très mauvaise : ils ont été punis par Mme Éléonard, la Croque-mitaine de Gambetta, c’est ainsi que les élèves la surnomment à voix basse et loin de ses oreilles.
Les deux amis ont récolté une punition non pas parce qu’ils étaient en retard. En entendant leurs cris, la redoutable institutrice est intervenue et les a découverts devant l’épouvantail. La sanction est tout de suite tombée. Leurs récriminations n’ont fait qu’empirer le nombre de lignes à copier. C’est-à-dire, cent fois « Je ne dois pas m’amuser à ce genre de blague de mauvais goût ». »
Voilà un livre parfait pour les jeunes en quête d’énigme ! En effet, Michaël Moslonka propose de suivre les tribulations d’Ali et de Jason, aidés par le youtubeur Tony. La jeune fille a la tête bien sur les épaules et une bonne dose d’humour. Lorsque la chasse à l’épouvantail est ouverte, elle fera preuve d’efficacité pour découvrir qui terrorise le bassin minier de Marles-les-Mines.
En lisant Ali et les bras cassés, les jeunes – comme les parents – pourront, en moins de 100 pages, vivre une aventure contemporaine profondément encrée en 2018. Les personnages apportent un dynamisme certain au rythme de l’histoire. Le vocabulaire est enrichissant, les descriptions savamment développées.
C’est donc un cadeau idéal pour les jeunes lecteurs (9 ans et +).
Résumé :
De terrifiants bonshommes de paille déferlent dans les rues et terrorisent les habitants. Tout le monde les appelle les « épouvantaux » depuis qu’une internaute les a surnommés ainsi sur Instapic. Mais la futée Ali n’a pas peur d’eux : avec son ami Jason et Thomas, un geek étonnant, elle mène l’enquête.
Que veulent ces « épouvantaux » ? Par qui sont-ils envoyés ? Peu à peu, en croisant les éléments trouvés sur Internet avec leurs découvertes, les trois amis parviennent à répondre à leurs questions. Réussiront-ils à stopper la psychose qui a gagné la ville ?