Lorsque je « monte » à Paris, j’aime passer un moment au musée, découvrir une exposition qui ne se tiendra nulle part ailleurs que dans une grande capitale.
Cette année, c’est Gauguin l’alchimiste que j’irai voir au Grand Palais.
Un ami m’a offert ce livre d’Yves Saint-Geours qui retrace l’histoire de ce monument parisien. L’historien raconte comment est né ce Palais, une oeuvre collective de 4 architectes pour une construction titanesque à réaliser en 3 ans.
Dédié aux arts et à l’industrie, l’auteur ponctue son récit par des témoignages et des photos. Il explique avec poésie l’extraordinaire coupole centrale de 67 mètres de diamètre culminant à 45 mètres de hauteur. L’esthétique du bâtiment est largement décrit.
J’ai été séduite par ce petit livre de la Collection Découvertes Gallimard qui permet de mettre la culture à la portée de tous.
Résumé :
Conçu pour être le fleuron de l’Exposition universelle de 1900, au cœur du nouvel axe républicain reliant les Champs-Élysées aux Invalides, le Grand Palais est un vaisseau de fer, de verre et de pierre fait pour durer. Sa vocation est double. Palais des Arts, il accueille les Salons artistiques – Beaux-Arts, Indépendants, Artistes français, Salon d’automne, Arts déco… –, puis les galeries nationales, épousant évolutions et querelles de son temps. Palais de l’industrie, miroir du XXe siècle, il va vivre au plus près de la modernité et des mouvements de la société. Salons de l’auto, de l’aviation, des arts ménagers, manifestations sportives s’installent sous la nef et sa verrière. En un siècle, le monument subit l’usure du temps. Magnifiquement restauré, le Grand Palais renaît en 2005 et aborde le XXIe siècle avec le même esprit : symbole du patrimoine national, machine à rêve, lieu emblématique d’accueil des expressions de la créativité humaine, artistique, culturelle, scientifique ou technique, à l’instar de son incroyable architecture.