Voilà qui me fait penser à un texte de Linda Lê, Le complexe de Caliban.
« Le besoin d’écrire ne naît pas de la joie du trop plein, mais d’un irréparable sentiment d’incomplétude. On se découvre claudicant, diable boiteux, albatros « exilé sur le sol au milieu des huées ». On se sait misérable, inapte, déficient. La littérature permet de transformer les déficiences en possibilités, en ouvertures sur l’inconnu. L’œuvre d’art se situe dans cet écartèlement, qu’elle transcende. «
Voilà qui me fait penser à un texte de Linda Lê, Le complexe de Caliban.
« Le besoin d’écrire ne naît pas de la joie du trop plein, mais d’un irréparable sentiment d’incomplétude. On se découvre claudicant, diable boiteux, albatros « exilé sur le sol au milieu des huées ». On se sait misérable, inapte, déficient. La littérature permet de transformer les déficiences en possibilités, en ouvertures sur l’inconnu. L’œuvre d’art se situe dans cet écartèlement, qu’elle transcende. «
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Une très belle phrase 🙂
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