Il est plus que difficile de faire une critique de cette éditions revue et enrichie par l’auteur, avec près de 100 aphorismes inédits.
Sylvain Tesson égraine des pensées, contemple son environnement, rend hommage à ses pairs.
Si certains mots sont plus inégaux que d’autres, la poésie reste présente et quelques perles font de ce recueil une denrée rare et sensible.
A ouvrir à n’importe quelle page, à n’importe quel moment, et laisser divaguer son imagination.
Peintures originales de Michel Pinosa.
Résumé :
L’aphorisme, comme le voyage, est une ascèse. On se débarrasse du superflu, on se rapproche du coeur de la nature et de la vérité. Il faut alors se laisser envahir par la beauté, le silence et aussi la désillusion. Écrire, c’est nommer les ombres des flammes qui accompagnent le vagabond. Voici l’évangile du voyageur : « Aime le lointain comme toi-même. »