Bien avant de débuter ce blog, j’avais lu tous les romans de David Lodge. Impossible de ne pas succomber à l’écriture comique, tragique et merveilleusement autobiographique, du romancier britannique.
Humour et dérision sont toujours d’actualité pour ce titre qui se veut le plus personnel de tous.
Une fois les premières pages tournées, on ne peut plus se détacher de l’histoire et l’on pourrait presque regretter le point final qui arrive trop brutalement.
Subtile variation sur le thème du malentendu, Lodge excelle ! Vous pouvez y aller « les yeux fermés » !
Résumé :
Desmond a des problèmes d’ouïe. Et d’ennui. Professeur de linguistique fraîchement retraité, il consacre son ordinaire à la lecture du Guardian, aux activités culturo-mondaines de son épouse, dont la boutique de décoration est devenue la coqueluche de la ville, et à son père de plus en plus isolé là-bas dans son petit pavillon londonien. Lors d’un vernissage, alors que Desmond ne comprend pas un traître mot de ce qu’on lui dit et répond au petit bonheur la chance, une étudiante venue d’outre-Atlantique lance sur lui ce qui ressemble très vite à une OPA. Pourquoi Desmond ne l’aiderait-il pas à rédiger sa thèse ? Le professeur hésite. Pendant ce temps son père, martial, continue à vouloir vivre à sa guise et son épouse à programmer d’étonnants loisirs…