« Sa suggestion allait en effet se révéler le meilleur conseil qui m’ait été prodigué tout au long de cette pathétique affaire: essayer de deviner qui était la trente et unième victime. Je l’ignorais à ce moment-là, mais je retiendrais la leçon, le moment venu. Oh, oui. Une putain de leçon. »
Pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur, je dois avouer que son premier roman, Birdman, fait partie (et de très loin) des meilleurs thriller que compte la planète. C’est son style dur et percutant, choquant, dérangeant, qui me font la lire. Et quand Mo Hayder joue avec nos nerfs : j’adore.
Avec Pig Island, c’est un changement de registre, entre quelques vieilles diableries et un soupçon de zoophilie, le héros est légèrement pitoyable … La première partie du livre est presque gore, mais on se régale vite de la suite. Pour les habitué(e)s, donc, les autres risquent de ne pas aimer.
Résumé :
Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. En débarquant sur Pig Island, un îlot perdu au large de l’Écosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Il veut aussi découvrir ce qu’est devenu le fondateur de la secte, le pasteur Malachi Doyle, un charlatan qu’il a connu dans sa jeunesse et qui ne s’est plus manifesté depuis vingt ans. Enfin et surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre de Pig Island une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt sur le littoral désert de l’île par un touriste en bateau à moitié ivre. Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe Oakes va être confronté à des événements tellement atroces que son idée de la peur et du mal ne sera plus jamais la même…