Durant quelques jours d’un été lointain, pendant la guerre, le narrateur âgé d’à peine 14 ans passe des vacances dans une grande maison au bord de la mer chez son oncle et sa tante. Un jour débarque de Copenhague une jeune fille de seize ans, belle, souriante et mystérieuse. Le garçon est fasciné mais intimidé. En cet été 43, des avions survolent le pays pour bombarder la capitale. Un matin, les villageois annoncent qu’un avion anglais s’est écrasé dans les parages. Il n’y aucune trace du pilote. Il y a cependant la jeune adolescente qui a vu et qui sait quelque chose. Le garçon en est malade…
Jens Christian Grøndahl nous embarque dans son roman teinté de mélancolie, chargé d’introspection, nourri par les souvenirs d’un amour blessé, d’un pincement au cœur qui ne guérit jamais. C’est également le portrait délicat d’une jeune femme, auréolée de silence et de mystère. Le roman est court, au style dépouillé, évident, sensible, tendre et émouvant. Cela peut vous sembler léger, mais c’est sublime. A recommander à ceux qui ont lu « Je l’aimais » de Anna Gavalda.