Ma Bibliothèque Bleue

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard

Virginia

Durant quelques jours d’un été lointain, pendant la guerre, le narrateur âgé d’à peine 14 ans passe des vacances dans une grande maison au bord de la mer chez son oncle et sa tante. Un jour débarque de Copenhague une jeune fille de seize ans, belle, souriante et mystérieuse. Le garçon est fasciné mais intimidé. En cet été 43, des avions survolent le pays pour bombarder la capitale. Un matin, les villageois annoncent qu’un avion anglais s’est écrasé dans les parages. Il n’y aucune trace du pilote. Il y a cependant la jeune adolescente qui a vu et qui sait quelque chose. Le garçon en est malade…

Jens Christian Grøndahl nous embarque dans son roman teinté de mélancolie, chargé d’introspection, nourri par les souvenirs d’un amour blessé, d’un pincement au cœur qui ne guérit jamais. C’est également le portrait délicat d’une jeune femme, auréolée de silence et de mystère. Le roman est court, au style dépouillé, évident, sensible, tendre et émouvant. Cela peut vous sembler léger, mais c’est sublime. A recommander à ceux qui ont lu « Je l’aimais » de Anna Gavalda.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Information

Cette entrée a été publiée le 25 mars 2007 par dans Lecture, Roman, et est taguée .

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Rejoignez les 1 567 autres abonnés

Articles les plus populaires

Camino de Santiago - Carte zoom Michelin n°160
"Les visages écrasés" de Marin Ledun adapté au cinéma
Les gentilles filles vont au paradis, les autres là où elles veulent
La petite marchande de mots
Café littéraire : addictions & dépendances
%d blogueurs aiment cette page :