« Toute entreprise a sa culture, même celle qui revendique de ne pas en avoir. Le terme « culture d’entreprise » est né simultanément avec la révolution industrielle. Seules sa forme et sa finalité ont changé. Personne ne sait trop quoi mettre derrière ce terme. »
C’est dans le cadre d’une entreprise que j’ai fait la connaissance de Christophe Le Vaillant, il y a bien des années. C’est à travers un roman que je le retrouve aujourd’hui. Un roman sur les entreprises ! Car il s’agit bien d’une fiction. Même si l’on se doute que l’auteur s’est certainement largement inspiré de son expérience professionnelle.
Dans Les petits bonheurs dans l’entreprise, on découvre une société multinationale avec sa direction, ses différents services, ses employés, les réunions, les revendications, les jeux de pouvoir et jeux de dupes, la culture d’entreprise et toutes ces petites choses qui font le quotidien de tout salarié.
Avec humour et pertinence, Christophe Le Vaillant nous entraîne dans une intrigue managériale bigrement intéressante.
Personnellement, je rêverais de travailler dans une société où il existe un poste de Directeur du Bonheur 😉
Je suis impatiente de lire la suite de ce tome 1 car je me suis attachée aux personnages (bon, OK, y’en a que je déteste profondément) et j’aimerais bien connaître les tenants et les aboutissants de cette grande famille aux intérêts si divergents !
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Résumé :
Le soleil ne se couche jamais sur la multinationale Masteraine. Martin Quint, directeur du Bonheur, est membre du comité exécutif. Sa mission est de rendre heureux les 85 000 salariés de l’entreprise. Luttes d’influence entre les dirigeants, fourberies des consultants, duplicité des organisations syndicales, Martin va se jeter dans un marigot dont il espère sortir indemne. Il découvre l’horreur du bonheur en préparant le projet d’entreprise d’un groupe, qui privilégie la rentabilité financière au capital humain.