La maladroite
« Alors l’effroi, en entendant l’alerte à la radio, et l’incrédulité (…)
L’effroi à reconnaître d’abord son nom parce qu’elle avait trop changé pour que je puisse la reconnaître (…)
L’effroi en trouvant ce matin-là l’avis de recherche, parmi les autres qu’on recevait (…)
L’effroi, en découvrant l’image d’une enfant sur le kiosque, et cette enfant c’était Diana. »
Ce premier roman d’Alexandre Seurat est un pavé dans la mare. À partir d’une histoire réelle, un fait divers, l’auteur nous fait le terrible récit d’une enfance maltraitée. Avec pudeur, mais sans voyeurisme, tour à tour, famille, enseignants, équipe médicale et enquêteurs témoignent.
La culpabilité est au centre du roman, on ne peut qu’être bouleversé par la sobriété du récit quand tant de violences sont exercées sur la petite personne de Diana.
Un roman choc, puissant et émotionnellement très fort.
Résumé :
Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d’une enfant de 8 ans. La photo est un choc pour une institutrice qui a bien connu cette gamine. Pour elle, pas de doute : cette Diana n’a pas été enlevée, elle est déjà morte, et ses parents sont coupables.
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