J’ai volé cette lecture à ma fille après avoir échangé longuement avec l’auteur pendant le dernier Festival du Polar de Villeneuve Lez Avignon.
Le privilège d’être invitée à la cérémonie d’ouverture ne se résume pas à profiter de l’excellent buffet ; il permet aussi des rencontres en « off » bien intéressantes.
Alors, je mets au placard mes a priori « bit-lit » et vampires, et je commence la lecture de ce titre primé par le Prix de Cognac (une référence !).
Et voilà, le piège qui se referme sur moi … Dès les premiers chapitres, Sire Cédric kidnappe le lecteur avec une histoire captivante, des personnages complexes et profondément humains, mais jusqu’à quel point ? L’horreur s’étale rapidement en pleine page, l’enquête n’a pas le temps de piétiner que déjà le souffle du fantastique sème le trouble.
J’ai dévoré (sans jeu de mots) ce roman angoissant et aux multiples rebondissements. Avec une écriture nerveuse, du contenu soigneusement effrayant, Sire Cédric vient de faire son entrée remarquée dans ma bibliothèque, juste à côté de la « trilogie du mal » de Chattam.
Ce livre a reçu le prix CinéCinéma Frisson 2011 et le prix polar du Festival de Cognac
Résumé :
Ils semblent se nourrir de sang. Leurs victimes sont retrouvées exsangues. Eva Svärta et le commandant Vauvert viennent enfin de mettre un terme aux agissements des frères Salaville. Mais les meurtres continuent, défiant toute logique.
Les talents d’Eva, policière albinos dotée d’un instinct hors normes, vont la conduire aux frontières de la rationalité. Là ou, à tout instant, votre propre reflet dans le miroir pourrait vous engloutir, ou la part d’ombre d’Eva causera sa perte ou lui sauvera la vie…
Je note , une critique élogieuse qui m’a convaincue .
J’aimeAimé par 1 personne
merci 🙂
J’aimeJ’aime