Je m’attendais à un roman, ce sont en fait des éclats de vie qui sont mis sous les projecteurs de Yasmina Reza.
De sa plume raffinée, elle brosse le portrait d’hommes et de femmes pris dans le tourbillon du quotidien.
Il faut attendre d’être à la moitié du livre pour enfin connaître les recoupements que l’auteur a choisi de mettre en évidence. Les solitudes s’additionnent et le lecteur cherche toujours qui sont les heureux.
C’est un récit original qui donne le vertige tant les pistes sont nombreuses et parfois vaines.
Je suis heureuse et à la fois déçue de cette lecture.
Résumé :
« Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m’avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l’amour, ou n’importe lequel des noms qu’on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s’est penché et il a dit, tu me reconnais ? J’ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu’autrefois je n’arrivais jamais à lui répondre avec netteté. – Tu t’appelles toujours Hélène Barnèche ? – Oui. – Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ? – Oui. J’aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n’étais pas capable de le tutoyer. »
Tu vas te régaler…j'ai adoré…
J’aimeJ’aime
Te donnerai mon avis lorsque je l'aurai lu.. Mais en général , on est assez en phase toutes les deux.
Bisous
J’aimeJ’aime