« C’était l’antépénultième jour de la guerre. Le soleil s’était levé à l’est très exactement, car le printemps et la paix s’étaient donné rendez-vous, elle avait été signée par ceux-là mêmes qui avaient déclaré la guerre, s’étant toutefois bien gardés de la faire. »
Pour son second roman, Alain Jaspard embarque le lecteur en Algérie, pendant cet épisode de l’histoire souvent passé sous silence…
Les bleus étaient verts raconte l’histoire d’une jeunesse en quête de liberté, une jeunesse avide de vivre et d’aimer. Max ne fait pas le choix entre Monika et Leïla. Il succombe au charme de la jeune berbère, comme il tombe amoureux de ce pays qui est si différent de Saint-Etienne.
Les violences et massacres de l’armée sont à passer sous silence … Mais malgré tout, l’auteur parvient à offrir un récit instructif où il a pris soin de distiller des moments drôles, touchants.
Un roman à découvrir sans tarder !
Résumé :
À vingt ans, Max ne connaît pas grand-chose de la vie. Y a quand même un truc dont il est sûr : la mine, très peu pour lui. Il ne suivra pas le père six cents mètres sous terre. Et tant pis si ça gueule. Ce qu’il veut, lui, c’est prendre la mer et se barrer de Saint-Étienne. Ça tombe bien, en 1961, il est appelé sous les drapeaux. Direction l’Algérie. Comme deux millions de conscrits (des gamins pour la plupart), il est envoyé faire la guerre. Sur place, contre toute attente, Max tombe amoureux de ce pays aux couleurs chatoyantes. Et aussi de Leila, une jeune berbère au regard sombre qui l’ensorcèle. Exit sa fiancée, Monika, la jolie fille du marchand de couleur de la rue Jean Jaurès. Quand vient le cessez-le-feu, le FLN cède son rôle d’ennemi aux soldats perdus de l’Algérie française, et devient le nouvel allié.
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