La théorie Gaïa referme la trilogie de l’homme commencée avec Les Arcanes du chaos et Prédateurs. Malheureusement, malgré ses aptitudes incroyables à décrire l’horreur et à pénétrer l’âme d’un tueur en série, Maxime Chattam s’éparpille dans ce volet entre la génétique, le marketing, la politique, l’écologie. Pas facile de « rentrer » dans le livre. Mais une fois qu’on y est, alors on retrouve le grand Chattam avec sons suspens efficace et angoissant. Ouf ! On a failli attendre !
Donc pas le meilleur de Chattam, c’est peut-être même celui que j’ai le moins apprécié, malgré le talent de l’écrivain.
Résumé
Imaginez qu’un beau matin des délégués de la Commission européenne viennent solliciter vos compétences pour résoudre un problème urgent et… de la plus haute discrétion… Imaginez que votre femme soit envoyée avec un parfait inconnu sur une île tropicale lointaine et que, soudain, on perde tout contact avec eux… Imaginez que vous vous retrouviez isolé dans d’immenses installations au sommet d’une montagne en compagnie de scientifiques tous plus mystérieux les uns que les autres, tandis que la tempête gronde au-dehors… Imaginez que le nombre des tueurs en série se mette à exploser… Imaginez que tous ces événements soient liés… Vous commencez à avoir peur ? Vous devriez…
Je trouve ce livre moins angoissant que les précédents. C’est peut-être parce que (hélas) on est déjà conscients et habitués à être manipulés par les politiques.>La question qui subsiste est donc: >Est-ce l’évolution inéluctable de l’espèce humaine que de redevenir prédateur pour survivre?>Et, si c’est le cas, n’ai-je pas trop d’humanité pour avoir simplement envie de survivre?
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