« Lorsqu’on a été privé de tout ce qui comptait auparavant, quel intérêt y avait-il à se poser trop de questions et à craindre de tomber encore plus bas ? Rien ne compte : quelle idée libératrice ! Et quand rien ne compte, on peut tout risquer. Surtout si l’argent vient à manquer. »
A certains moments, quand je me trouve dans une certains état d’esprit, j’aime me plonger dans un Douglas Kennedy.
Avec La femme du Vème, une fois de plus, l’auteur nous entraine dans la chute vertigineuse de son héros. Douglas Kennedy nous enferme dans un monde étrange où le fantastique et le réel se cherchent et se mêlent. Un peu à la manière du premier roman de Marc Levy : Et si c’était vrai.
Quoi qu’il en soit, la plume de Douglas Kennedy reste très agréable, même si on peut regretter l’action qui tarde à commencer et les clichés trop faciles de Paris et ses parisiens.
Résumé :
Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xe arrondissement de Paris, lui qui quelques mois auparavant était encore professeur d’université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie. D’où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu’à ce que d’étranges coïncidences viennent perturber son quotidien…