« Autant se l’avouer : ce boulot de flic était sans doute un travail pour les autres mais pas pour elle. Les crimes minaient beaucoup trop Mia Krüger. Ils s’attaquaient à sa chair, s’agrippaient à son âme. Comme s’il s’agissait de sa réalité, comme si elle avait été la victime. La victime de six ans, déguisée poupée, tuée à l’aide d’une anesthésie létale, pendue à un arbre avec une corde à sauter. »
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été scotchée par un polar. Avec Je voyage seule de Samuel Bjørk, ce sont plus de 550 pages au suspens insoutenable qui tiennent en haleine le lecteur.
L’auteur multiplie les pistes et brouille l’enquête d’Holger Munch et Mia Kruger, flics écorchés, personnages terriblement authentiques. De mémoire de norvégien, de tels actes criminels n’avaient jamais été commis.
Une écriture scandinave sans fausse note, un roman intelligent et angoissant, une histoire troublante et terrifiante.
Un auteur que je vais suivre en me procurant très rapidement Le Hibou.
Résumé :
Seule, pour son dernier voyage… C’est ce qu’indique la pochette autour du cou de la fillette, assassinée et accrochée à un arbre avec une corde à sauter. Un crime odieux qui laisse toute la Norvège sous le choc et décide le commissaire Holger Munch à rappeler son ancienne collègue, Mia Kruger. Car il le sait : si une personne peut l’aider à résoudre cette enquête, c’est bien elle. Ce qu’il ne sait pas en revanche, c’est que, sur l’île d’Hitra où elle s’est recluse, la jeune femme compte les jours avant son suicide. Mais il est des crimes qui ne laissent pas indifférent. Et il suffira à Mia d’observer les photos de la fillette pour comprendre ce qui avait échappé à tous : il y aura d’autres victimes, beaucoup d’autres…
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