« Il pencha sa tête d’un côté, puis de l’autre pour assouplir sa nuque. Dans son dos, les muscles ondulèrent sous le tatouage, et il afficha un sourire carnassier. Il tenait sa vengeance. Elle serait spectaculaire et connue de tous. La police, comme toujours, arriverait trop tard. Il décida encore une fois de jouer, et composa un haïku. »
Après son succès numérique, on retrouve Eric Calatraba en format papier.
Sur fond d’opéra, l’auteur réussit une brillante confrontation entre le code des samouraïs et le code de procédure pénale, portant l’angoisse jusqu’au haïku final. Le tout à 200 à l’heure, comme nos chevaliers des temps modernes sur leur cheval d’acier. Mais comme ce ne sont que des hommes, par moment le cœur fléchit et on savoure la douce romance en filigrane.
Avec des mots courts, des phrases directes, l’auteur happe le lecteur et impose son style.
Bluffant !
Résumé :
Raphaël et Ivan sont tous deux amateurs de amateurs d’opéra et de grosses cylindrées, experts en arts martiaux. Le premier est flic, le second nez en parfumerie. Il n’y avait aucune raison que leurs chemins se croisent, jusqu’à l’avènement d’une série de meurtres ponctués de mystérieux haïkus …