« Ce n’est pas tous les jours qu’on peut rigoler, alors, quand l’occasion se présente, je ne fais pas les choses à moitié.
— La criminalité de nos jours possède des facettes surprenantes. Comme dit le proverbe : qui vole un œuf, vole un bœuf. Dans la police, nous disons qui vole un livre, viole un ligre.
— Un ligre ?
— C’est le petit d’un lion et d’une tigresse.
Il reste interdit quelques secondes. »
Nils Barrellon dépoussière le costume du commissaire de police avec le personnage de Kuhn. Dès le premier chapitre, l’auteur affiche un homme moderne, en jeans et Stan Smith, pourvu d’un humour en acier trempé et qui se déplace en scooter !
L’intrigue est solidement documentée et ne laisse aucun répit au lecteur. L’enquête menée par l’équipe du commissaire Kuhn va rapidement faire un parallèle entre les assassinats parisiens et la macabre série perpétrée par Jack l’éventreur à l’époque victorienne. Le présumé coupable s’amuse et brouille les pistes. Kuhn ne va pas se laisser conter fleurette par l’assassin …
Un polar palpitant et tordant (oui, franchement, vous allez rire !). Des personnages attachants que j’ai hâte de retrouver pour de nouvelles aventures.
Résumé :
Le cadavre d’une femme poignardée avec une violence extrême est retrouvé sur les rails, près de la gare du Nord. Elle n’est que la première victime d’une longue liste. A chaque fois, les proies sont des prostituées dont le tueur sème les corps dans différents quartiers populaires de Paris. Des meurtres sordides sans motif apparent. Le commissaire Kuhn n’a pratiquement aucun indice et l’enquête s’enlise.
Jusqu’à ce que le meurtrier fasse en sorte que l’on retrouve sa trace. Il relance la partie dans un jeu macabre avec la police.