Ne vous fiez pas au titre, Tahar Ben Jelloun ne conte pas ici une belle histoire digne des Mille et une nuits. Non, c’est une histoire de désamour. Ou plutôt deux histoires. Une analyse fine et violente d’un homme et d’une femme qui se sont aimés et dont la relation va se dégrader au fil du temps et des événements.
Illusion, tromperie, connivence, l’auteur offre un roman d’introspection qui déstabilise, servi par une écriture sensible, des mots authentiques et un style authentique.
Résumé :
Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d’expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite, persuadé que son mariage est responsable de son effondrement. Aussi décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d’écrire en secret un livre qui racontera l’enfer de son couple. Un travail d’auto-analyse qui l’aidera à trouver le courage de se libérer de sa relation perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit caché dans un coffre de l’atelier et décide de livrer sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari.
Tentant …
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