J’ai rencontré Michel Jacquet à l’automne dernier, chez Feuilles et Thés, à Saint-Chamas. Ex-flic, nous avons largement échangé et je suis repartie avec son roman à la couverture bleue : Le Nervi.
Dès les premières pages, le ton est donné : c’est bien un polar marseillais ! Tous les ingrédients sont au rendez-vous : le décor, le parler, les personnages. Celui qui est surnommé Le Nervi, n’est autre qu’un policier à la retraite. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas un retraité pépère, non, loin de là. L’homme a du caractère, sa carrière n’a pas toujours conforme aux règles et lorsqu’un minot auquel il s’est attaché se fait assassiner dans les rues de Marseille, il est déterminé à retrouver le coupable, et mène l’enquête aux côtés de la fille de son ancien co-équipier.
Quelques cadavres jalonnent le roman, pas aucun temps mort. Je ne m’attendais pas à être happée, je pourrais même dire que l’auteur m’a kidnappée avec son livre. Tant et si bien, qu’à la Fête du livre de Saint-Chamas, samedi dernier, j’ai fait l’acquisition d’un nouveau titre de Michel Jacquet, un nouvel opus du Nervi.
A suivre …