Le liseur du 6h27

« Il s’agissait de fragments de livres sans aucun rapport les uns avec les autres. Un extrait de recette de cuisine pouvait côtoyer la page 48 du dernier Goncourt, un paragraphe de roman policier succéder à une page de livre d’histoire. Peu importait le fond pour Guylain. Seul l’acte de lire revêtait de l’importance à ses yeux. »

Il arrive parfois que l’on tombe sur ce genre de petit livre, qui n’ont l’air de rien. Un roman qui glisse doucement, au fil des pages, vers la catégorie « coup de coeur », par sa magie des mots, des bons sentiments. Une sorte de poésie humaine et contemporaine.

Avec une écriture douce et chaleureuse, Jean-Paul Didierlaurent offre aux amoureux du livre un véritable moment de bonheur.

J’aurais tout de même bien aimé quelques pages de plus pour un dénouement qui reste trop rapide à mon goût …
Quoi qu’il en soit, c’est un plaisir de lecture indéniable !
A lire de toute urgence.

Résumé :
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine.