« Je ne regrettais rien, je ne pouvais pas regretter cette douce marginalité, ces pieds de nez perpétuels à la réalité, ces bras d’honneur aux conventions, aux horloges, aux saisons, ces langues tirées aux qu’en-dira-t-on. »
Ce premier roman d’Olivier Bourdeaut est un concentré d’humour, d’amour et de poésie. En tournant les pages, vous serez pris dans le tourbillon de la danse, un fond musical qui vous fera penser à L’écume des jours de Boris Vian.
L’auteur s’amuse avec les mots (maux) et raconte une histoire aux consonances actuelles tout en s’appuyant sur le titre de Nina Simone résolument sixties.
« Le temps d’un cocktail, d’une danse, une femme folle et chapeautée d’ailes, m’avait rendu fou d’elle en m’invitant à partager sa démence. »
Georges est tombé éperdument amoureux d’une femme peu conventionnelle. Avec leur fils, leur existence bannit la routine et prône l’extravagance. Le quotidien se doit d’être une fête, la pensée est forcément libre, et si la confusion règne parfois dans l’esprit du jeune garçon, l’amour maternel n’est jamais remis en question.
Ce roman décalé mêle tendresse et mélancolie. Il est d’une beauté simple et intemporelle.
Une pépite d’émotions !
Résumé :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
Il est sur ma PAL 🙂
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Je l’ai lu dernièrement il m’a beaucoup plu… C’est drôle et triste à la fois. Cela ne ressemble à aucun autre livre, à part peut-être en effet l’Écume des Jours, mais d’assez loin. J’adore. 🙂
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